vendredi 23 avril 2010

GS - Apostille (après quelques premières réactions partielles) - Laxatifs pour constipés

Didier de Lannoy
Grand Satan

GS II - Grand Satan et la pancréatite (sottisier de courriels)
2006-2007

Extraits
Les destinataires des différents courriels ne sont pas indiqués



A propos de Nassogne au Togo, voir aussi: ---------------------------------------------------------------------------------------------------


Gestion des mauvais coucheurs et des lecteurs grincheux…


Première hypothèse :

Un(e) de mes correspondant(e)s, ulcéré(e) d’être cité(e) nominativement dans l’un ou l’autre de mes textes, m’agresse avec violence :

- Qui t’as permis de mettre mon nom dans tes histoires, Vieux Didier ? Songueur ! Monoko moko mabe !

Solution :

Je réponds à l’intéressé(e)

- Quand on s’exhibe sur les trottoirs et dans les rues, braguette béante ou seins à l’air, et qu’on ouvre sa grande gueule et qu’on déblatère sur n’importe qui (et, notamment, sur quelques-uns !) et qu’on vitupère dans les bars et les ngandas (ma vue baisse, je vois mieux) (mes oreilles tombent, j’entends tout), on s’expose à un retour de bâton et… on ne peut pas alors (lâchement) exiger le « respect de la vie privée » et on n’est pas alors (décemment) en droit de se réfugier derrière un anonymat fourbe et chiasseux et… on se fait alors (gentiment) rectifier le portrait par un fabricant de fromage de tête (alias « tête pressée »… c’est comme ça que ça se mange au royaume de Tintin, naan ?) et autres cochonnailles… à coups de lime à ongles et de lame de rasoir… par petites touches… affectueuses mais chirurgicales… lokuta eyaka na hélicoptère (en faisant beaucoup de bruit), liloba ya solo na makolo (sur la pointe des pieds)… et si ça brûûûle et si ça piiique, tant mieux, ça veut dire que le « nkisi » (à base d’ail, de gingembre et de piment) commence à agir… et, surtout, qu’on ne vienne pas se plaindre… et qu’on se morde les lèvres et qu’on se frappe la bouche ! Je suis vieux et, à partir de soixante-cinq ans (je viens d’en avoir soixante-sept), tous les vieux, quand ils sont à bout de force et que plus personne ne se donne la peine de les écouter sous prétexte qu’ils sont devenus sourds, rêvent de devenir de puissants sorciers ! Tout le monde sait ça, naan ?


Deuxième hypothèse :

Un(e) de mes correspondant(e)s, courroucé(e) de n’avoir pas été snippé(e) nominativement dans tel ou tel de mes textes, m’interpelle bruyamment :

- Comment ça, Vieux Didier ? Tu ne m’as pas envoyé de message personnel ! Et tu ne me cites même pas ailleurs ! Nulle part ! Obosani ngai ? Tu m’as oublié(e) vraiment ?

Solution :

Je réponds à l’intéressé(e)

- Faute na ngai te, Papa (ou Maman) ! Tout le monde ne peut pas figurer dans chacun de mes trucs ébaubissants et de mes machins espastrouillants ! Inspire-moi (mieux) et je t’écrirai (davantage), eh !


Troisième hypothèse :

Un(e) autre de mes correspondant(e)s (adresse piquée, repiquée, surpiquée, recopiée, empruntée, piratée, escroquée ?), exaspéré(e) d’être spammé(e) par des textes importuns, me le fait savoir sèchement :

- « Je vous prie, Monsieur que je ne connais absolument pas (et dont je n’ai pas envie de faire connaissance) de bien vouloir me rayer de votre carnet d’adresses (sur lequel je figure, abusivement, sans que vous m’en ayez jamais demandé la permission) ! » Ou encore : « Merci de ne plus m’envoyer vos messages (qui ne m’intéressent pas du tout) ! »

Solution :

J’effacerai aussitôt les coordonnées « e-mail » (je les frapperai d’obsolescence, je les désintégrerai, je les pulvériserai, je les abolirai, je les néantiserai) de l’importuné(e)… et je l’en informerai sans plus attendre

- OK. Adresse détruite